Je vous remercie, chers collègues, d'avoir soulevé des problèmes très particuliers en évoquant des situations extrêmes, par exemple un accident ou un autre événement qui plongeraient dans le coma une personne qui, auparavant, avait obtenu un feu vert pour l'aide à mourir. Au passage, je souligne qu'il convient d'apprécier la profondeur d'un coma car il existe en la matière différents stades, du coma réversible jusqu'à la décérébration totale en cas d'accident violent et à l'état de mort cérébrale – qui autorise le prélèvement d'organes –, sachant que, par ailleurs, les patients cérébrolésés sont atteints à des degrés divers.
Il serait plus que sage de ne voter aucun de ces amendements et de laisser cheminer le texte, ce qui nous donnera l'occasion de revenir en profondeur sur ces cas particuliers.