Je comprends parfaitement les questionnements des uns et des autres. On ne peut pas ne pas s'interroger sur un sujet aussi lourd que celui-là. Chacun mesure que ces propositions font une fois de plus appel à notre responsabilité. Nous sommes tous, depuis près d'un mois, très engagés sur ce texte. J'ai été frappée par vos interventions. M. Peytavie, notamment, a évoqué les limites de la science et de la médecine.
Le texte présenté par le Gouvernement énonce les conditions cumulatives d'accès à l'aide à mourir. La volonté libre et éclairée du patient est une de ces conditions, et elle est essentielle. Rappelons un point très important : lorsque le patient a obtenu, après avis médical, la possibilité de recourir à l'aide à mourir, cela ne veut pas dire qu'il va effectivement y recourir ; il pourra y renoncer, pour des raisons qui lui sont propres.