Je souscris pleinement aux prises de parole de la rapporteure et de la ministre, qui sont très claires et rappellent ce que prévoit l'article 8. À ce stade du débat, permettez-moi de citer les arguments du collectif Handicaps sur la question des maladies psychiatriques. Les associations font état de demandes distinctes dans des temporalités différentes : non seulement les personnes doivent avoir accès à des soins de qualité et disposer des moyens d'être accompagnées dans la lutte contre les envies suicidaires liées à leurs troubles psychiques, mais elles doivent aussi être en mesure d'exprimer leur souhait d'en finir quand leur souffrance est due à leur affection grave et incurable.
Il existe en effet des situations dans lesquelles des personnes atteintes d'une maladie grave et incurable souffrent de troubles psychiques ; les deux sont parfois liés.