En l'espèce, puisque je vous fais régulièrement part de mes doutes, permettez-moi de remarquer que cette discussion commune contient des amendements de deux natures.
L'amendement n° 2945 de M. Dharréville, tout d'abord, dont l'exposé des motifs précise ce que la ministre a dit plusieurs fois : nous voulons être certains que la maladie psychiatrique, la maladie mentale ou le trouble psychique ne constituent pas une maladie grave et incurable, en phase avancée ou terminale et, désormais, engageant un pronostic vital. Cela va mieux en le disant et en le répétant : nous ne voulons pas expérimenter les dérives que le Québec ou la Belgique ont connues en ouvrant l'accès à l'euthanasie aux maladies psychiatriques en tant que telles – la schizophrénie, le trouble bipolaire, la dépression aiguë et sévère, etc.