Pour ma part, je suis convaincu que l'amendement de M. Pierre Dharréville constitue un équilibre satisfaisant.
Certains ont joué du fantasme selon lequel il serait possible d'accéder à l'aide à mourir si le médicament n'était pas disponible, ce que je regrette, car c'est tout à fait hors de propos.
L'amendement a le mérite d'évoquer tous les cas de figure : ou bien l'on dispose du traitement et il s'avère insuffisant ou inefficace – c'est le cas des douleurs réfractaires au traitement –, ou bien le traitement a commencé mais le patient souhaite l'interrompre – il me semble que c'était le propos de M. Raphaël Gérard –, ou bien l'on décide de ne pas commencer le traitement. L'amendement devrait lever les craintes de certains. J'y serai donc favorable.