Nos échanges permettent d'apporter plusieurs précisions. Pour entrer dans les critères de l'aide à mourir, le patient doit « présenter une souffrance physique, accompagnée éventuellement d'une souffrance psychologique liée à cette affection ». Deux cas de figure se présentent ensuite : la souffrance est « réfractaire aux traitements », ce qui signifie qu'il existe bien des traitements mais qu'ils ne suffisent pas à soulager la douleur du patient, ce que le colloque singulier entre le médecin et le patient doit mettre en avant ; la souffrance est insupportable parce que la personne a choisi de ne pas recevoir ou d'arrêter de recevoir un traitement.
La rédaction de l'amendement de M. Dharréville prend bien en compte les deux situations : le patient dont les douleurs ne sont pas soulagées par les traitements – ils existent mais ne suffisent pas – et le patient qui refuse le traitement. Avis favorable.