J'appelle votre attention sur le risque que fait peser une telle mention. Il est problématique de viser la personne qui « ne reçoit pas de traitement », alors que la possibilité d'accéder à l'aide à mourir sera exposée, dans le plan personnalité d'accompagnement, dès l'annonce d'une affection grave.
Pourquoi la personne ne reçoit-elle pas de traitement ? Il peut s'agir d'un problème d'accès aux soins, ou d'accompagnement. À quel moment considère-t-on que notre société pourrait l'abandonner ? Cette mention m'interpelle. J'y vois un risque avéré d'abandon des personnes, dont on n'essaiera peut-être même pas de soulager les souffrances.