Je ne vois pas en quoi entendre la souffrance d'un patient présente un risque. Ce texte replace le patient, la personne en souffrance, au cœur du dispositif. Madame Rist, vous évoquez la responsabilité qui pèse sur le professionnel, mais il ne s'agit pas, avec ces amendements, de rompre le dialogue entre le patient et l'équipe médicale qui l'accompagne. Nous rappelons seulement que celui qui souffre est le mieux placé pour exprimer la souffrance qu'il subit.
En outre, ce n'est pas sur le professionnel de santé que pèse toute la responsabilité ! Avez-vous oublié nos débats sur l'auto-administration ? N'avons-nous pas tenu à ce que ce soit le demandeur qui réalise l'acte ?