Hier soir, en dépit de notre opposition, l'Assemblée a adopté un amendement tendant à faire de la souffrance psychique, même si elle n'est pas accompagnée de souffrance physique, un critère pouvant ouvrir l'accès à l'aide à mourir.
Les amendements qui sont maintenant présentés, et particulièrement le n° 2209, laisseraient au seul patient l'appréciation de sa souffrance : les effets combinés de ces deux modifications me sembleraient très inquiétants. Ils nous feraient courir le risque de tourner le dos à la promesse de non-abandon qui fait l'honneur de notre société.
Quant à l'amendement n° 2597 , nous aurons ultérieurement des amendements beaucoup plus pertinents visant à supprimer la mention « lorsque la personne ne reçoit pas de traitement », qui fait également courir des risques trop importants.