Madame la rapporteure, j'entends ce que vous dites : toute personne a la liberté d'arrêter un traitement. La question qui se pose est la suivante : a-t-elle aussi le droit de refuser un traitement ? Pour parler d'une douleur réfractaire aux traitements, encore faut-il en avoir essayé – Mme K /Bidi évoquait la chimiothérapie : il ne s'agit pas de cela mais de traitement antalgique. Bien évidemment, tout patient a le droit d'arrêter un traitement, mais peut-il en refuser un, qui soulagerait la douleur ? Peut-on dire d'une douleur qu'elle est réfractaire aux traitements tant qu'on n'en a essayé aucun ?