Dans la présentation des amendements, certains collègues ont laissé croire que la seule souffrance psychologique pouvait conduire à cheminer vers la mort. Il suffit pourtant de lire le texte : « Présenter une souffrance physique, accompagnée éventuellement d'une souffrance psychologique liée à cette affection ». Il y a presque trois conditions cumulatives, l'élément déclencheur étant bien la souffrance physique et non pas, en aucune manière, la souffrance psychologique. Ne laissons donc pas penser que pour le législateur, la seule souffrance psychologique pourrait conduire à souhaiter la mort.