Vous avez lu, madame la ministre, l'avis du Conseil national de l'Ordre des médecins et celui de l'Académie nationale de médecine. Il est urgent d'attendre l'avis de la HAS.
Il est utile de revenir sur l'expérience des pays étrangers qui ont plus de recul que le nôtre en ce qui concerne l'aide à mourir. En 2021, suivant l'avis de leur académie de médecine respective, les législateurs canadien et suisse ont décidé d'abandonner le critère de la prévisibilité du décès. Quant à la notion de moyen terme, elle donne lieu à des interprétations variables et risque dès lors d'être écartée. Gardons-nous d'ouvrir de telles brèches. C'est précisément ce qui suscite les interrogations de ceux qui ont des réserves à propos du texte.