Je voudrais également remercier nos collègues d'avoir ouvert le débat : nous ne pouvions aborder le sujet de l'aide à mourir sans évoquer la question des enfants et des adolescents, aussi sensible, voire pénible soit-elle. Nous devons nous interroger sur la manière d'accompagner des jeunes dont les souffrances sont insupportables, des parents qui se retrouvent dans une situation insoutenable lorsque leur enfant les appelle à l'aide et leur demande de les soulager.
J'ai écouté les arguments qui ont été développés. Notre réflexion n'est apparemment pas mûre, d'autant que ce texte et la procédure qu'il vise à créer ne sont pas adaptés aux mineurs. Bien sûr, il ne s'agit pas de remettre en cause la nécessité d'attribuer des moyens suffisants à la recherche, afin d'éviter à ces enfants de rester dans cette situation.