Il s'agit, là encore, d'un amendement de repli. Je propose d'ouvrir l'aide médicale à mourir aux mineurs d'au moins 16 ans dont le pronostic vital serait engagé à court terme et la souffrance réfractaire aux traitements, ce qui garantirait le respect de leur autonomie et de leur dignité, ainsi que leur droit à choisir leur fin de vie. Afin de protéger les mineurs, ces exceptions pourraient être encadrées plus strictement par le règlement.
L'amendement ne fait pas référence à l'accord parental : encore une fois, à l'âge d'être émancipé, on peut prendre seul ces décisions douloureuses. De surcroît, un parent n'a pas à donner son accord à la mort de son enfant. C'est une situation extrêmement difficile et douloureuse : mieux vaut qu'un jeune susceptible d'être émancipé puisse choisir sa mort.