Après avoir voté le principe de l'aide à mourir à l'article 5, il est absolument essentiel d'en fixer les conditions strictes d'accès. Je voterai donc contre ces amendements de suppression, qui sont contraires à la logique. Je m'inscris également en faux contre l'argument, souvent répété, selon lequel nous ouvririons la boîte de Pandore dans la mesure où les critères que nous fixons, si stricts soient-ils, pourraient toujours évoluer demain. Mais seule la loi pourrait permettre une telle évolution. Il convient donc de travailler sereinement et patiemment à l'encadrement du dispositif, ce qui – nous le constatons – n'est guère aisé. S'il doit évoluer plus tard, il ne le fera qu'avec l'aval du Parlement.