C'est un sujet très important et qui nécessite en effet un long débat. Je suis contre l'ouverture de la loi aux directives anticipées. Supposons que celles-ci soient prises quand on est en bonne santé ; on ne peut pas mettre de côté le validisme, la valorisation d'un corps qui va bien, sachant que s'il se dégrade, cela change complètement la donne. L'équilibre du texte s'appuie sur la volonté de la personne, ce qui n'est pas, contrairement à ce que prétendent certains, une dérive qui permettrait tout et n'importe quoi : c'est bien la pierre angulaire et il faudra vérifier jusqu'au bout, c'est-à-dire jusqu'au moment de l'acte létal, si la personne le veut ou non. C'est pour moi la limite à la prise en compte des directives anticipées.