L'objet de ces amendements est, comme vient de l'indiquer le député Bru, de définir l'aide à mourir comme ne relevant pas d'un soin. L'alinéa 2 de l'article L. 1110-5 du code de la santé publique, cité par l'amendement n° 144 , est ainsi rédigé : « Toute personne a le droit d'avoir une fin de vie digne et accompagnée du meilleur apaisement possible de la souffrance. Les professionnels de santé mettent en œuvre tous les moyens à leur disposition pour que ce droit soit respecté. »
À cette fin, le projet de loi défend le droit de chacun à avoir une fin de vie digne et à être accompagné par un professionnel de santé ayant la charge d'apaiser sa souffrance – par « tous les moyens », je le répète, aux termes de l'article L. 1110-5 du code de la santé publique. Loin de le contredire, le texte en précise les contours. Voilà la raison pour laquelle je suis défavorable à ces amendements.