Depuis quatre-vingts ans, le 6 juin, nous entretenons la mémoire du débarquement qui a permis la libération de la France et le retour de la démocratie en Europe. Nos grands-parents, nos arrière-grands-parents, avec la passion entretenue par la mémoire douloureuse de la folie meurtrière, ont partagé leurs terribles souvenirs et, comme Simone Veil, nous ont appris le « plus jamais ça ». Pourtant, certains militent pour que l'extrémisme puisse prospérer de nouveau, ouvrant la voie à des expressions décomplexées et intolérables.
Ainsi vendredi, à Rosporden, dans ma circonscription, durant une conférence de la Ligue des droits de l'homme, un ancien candidat du Front national a commis un acte ignoble : un salut nazi.