M. Kervran n'a pas parlé de « profiteurs ». La reprise d'un travail s'accompagne de la perte d'un certain nombre d'allocations et, parfois, certains concitoyens m'ont confié qu'ils vivaient mieux avant d'avoir un emploi. En effet, pendant quelques semaines ou même quelques mois, la situation peut être critique parce que des dispositifs disparaissent et que d'autres tardent un peu à advenir.
Nous devons garantir que lorsque quelqu'un reprend un travail, la suppression d'allocations ne le pénalisera pas. La question d'un plafonnement mérite donc d'être posée. Valoriser le travail, ce n'est pas supprimer un système d'allocations qui fait l'honneur de notre pays, mais celui qui travaille doit vivre mieux que celui qui ne travaille pas.