« Toute personne majeure peut rédiger ses directives anticipées concernant sa fin de vie. C'est une possibilité qui vous est donnée. Il s'agit pour vous d'exprimer vos volontés par écrit sur les décisions médicales à prendre lorsque vous serez en fin de vie, sur les traitements ou actes médicaux qui seront ou ne seront pas engagés, limités ou arrêtés. La fin de vie peut arriver après un accident ou à l'issue d'une maladie grave. Dans ces circonstances, vous serez peut-être dans l'incapacité de vous exprimer. Si vous avez rédigé des directives anticipées, votre médecin et vos proches sauront quelles sont vos volontés, même si vous ne pouvez plus vous exprimer. » Voilà ce qui figure dans le document relatif aux directives anticipées accessible sur le site internet du ministère de la santé. Madame la ministre, vous incitez les personnes qui ne sont atteintes d'aucune maladie à rédiger, signer et présenter de telles directives ; mais si le texte ne prévoit pas qu'elles seront prises en considération, à quoi serviront-elles ?