Le groupe Écologiste soutiendra en partie cet amendement de nos collègues socialistes. Les personnes atteintes d'un cancer représenteront environ 80 % de celles qui demanderont l'aide à mourir. Or, après un traitement par chimiothérapie, la déglutition peut devenir difficile, ce qui ajoute à l'appréhension du patient. Laisser à la personne qui fait la demande la liberté de choisir les modalités d'administration nous semble donc très important.
Quant au fait que la personne ne fasse pas le geste elle-même, il n'empêchera pas de vérifier que les conditions sont remplies, pas plus qu'il ne fera augmenter le nombre de personnes ayant recours à l'aide à mourir.