L'avis du Gouvernement est défavorable, car le projet de loi repose sur un dispositif d'aide à mourir visant à couvrir aussi bien les situations dans lesquelles la personne est en mesure de réaliser l'acte seule ou dans l'intimité, avec ses proches, que celles requérant l'aide d'un professionnel ou d'un proche pour l'administration du produit létal.
Fondé sur des principes d'autonomie et de solidarité, le dispositif renvoie au droit d'être aidé dans une démarche personnelle, l'auto-administration étant la règle et l'administration par un tiers l'exception.