Il vise à modifier la rédaction de la première phrase de l'alinéa 6 pour réécrire la définition de l'aide à mourir en se rapprochant des termes de la proposition de loi déposée à l'Assemblée nationale le 19 janvier 2021 par Mme Marine Brenier et plusieurs de ses collègues. Contrairement à plusieurs des orateurs qui se sont exprimés, nous ne souhaitons pas hiérarchiser les modalités d'administration de la substance létale en privilégiant le suicide assisté par rapport à l'euthanasie – pour employer les mots qui le sont communément.
Il nous semble vraiment important de ne pas créer une exception euthanasique, laquelle n'existe d'ailleurs que dans très peu de pays. Le patient doit avoir le choix : même s'il en est physiquement capable, il n'a pas forcément la volonté de s'administrer lui-même la substance.