Nous en avons longuement débattu en commission spéciale, et nous reprenons volontiers la discussion aujourd'hui. Je tiens à signaler que lors de la cinquantaine d'heures d'auditions de la commission spéciale, l'expression « aide à mourir » n'a pas posé problème aux personnes auditionnées et n'a pas une seule fois fait l'objet de controverses. Cette expression est définie par l'article 5, tandis que l'article 6 énumère les conditions cumulatives pour y accéder. Permettez-moi de rappeler que cette terminologie n'a pas non plus entraîné d'objections du Conseil d'État et qu'elle a été utilisée par le Comité consultatif national d'éthique, qui, lui, évoquait une aide active à mourir. Cette notion présente donc l'avantage d'être tout à fait claire.