Les associations, c'est bien, et il faut les soutenir. Toutefois, je pense qu'il est utile que l'action publique ne reste pas indifférente à un événement aussi essentiel dans la vie de chacun que le deuil.
Plus tôt dans nos débats, nous avons adopté un amendement qui prévoit que les soins d'accompagnement pourront continuer, pour ses proches, après le décès du malade. C'est la première fois qu'on reconnaît la nécessité d'un accompagnement du deuil, en tout cas pour les proches d'une personne qui a bénéficié de soins d'accompagnement. La France doit déployer une politique publique d'accompagnement du deuil, qui s'appuiera sur les initiatives des caisses de sécurité sociale, de la caisse d'allocations familiales (CAF) ou des caisses de retraite et sur l'expertise du tissu associatif.
C'est particulièrement vrai dans des situations spécifiques, comme celle des enfants endeuillés. En moyenne, en France, un enfant par classe a perdu l'un de ses parents, avec des conséquences sur sa scolarité et sur le reste de sa vie. Je trouve donc que cet amendement va dans le bon sens…