Je soutiendrai l'amendement de notre collègue de Courson. M. le rapporteur estime qu'il serait complexe de chercher le témoignage de la personne la plus proche d'un malade en fin de vie. Mais, s'agissant d'un sujet aussi important, ne serait-il pas normal de se donner les moyens de déterminer de façon précise quelle est cette personne ? Il est très facile de l'envisager au vu des échanges et des communications qui caractérisent nos modes de vie.
Notre collègue citait l'exemple de Vincent Lambert. On peut citer d'autres exemples de conflits, qui ont vu s'exprimer au sein d'une même famille des volontés divergentes. La création d'une hiérarchie entre les proches serait salutaire et permettrait d'aboutir à des décisions aussi proches que possible de celles qu'aurait prises le malade.