Je m'exprime en soutien des amendements. Depuis un certain temps, vous orchestrez une confusion. À ce stade du texte, nous évoquons l'annonce – et l'accompagnement – non pas d'une issue fatale, mais d'une maladie grave, qui peut emporter des conséquences telles que la perte d'autonomie, la perte du discernement ou de la conscience.
Avec ces amendements, nous défendons l'idée que les équipes médicales doivent, avec prudence – pour rejoindre M. de Courson – prévenir le malade de la possibilité d'une échéance fatale afin qu'il puisse prendre les bonnes décisions. Arrêtons d'opposer les soignants aux malades ! Les équipes médicales sont capables de prendre en charge avec psychologie des maladies graves qui peuvent devenir incurables et qui entraînent des conséquences concrètes très fâcheuses pour la vie quotidienne.
En visant l'information sur le pronostic vital, nous souhaitons que les patients, qu'ils soient en phase avancée ou en phase terminale de leur maladie, soient correctement informés de ce qu'ils vont vivre, de manière à faire des choix éclairés. Laissons-leur le choix !