Je trouve cet amendement d'une brutalité incroyable. Quand il s'agit de mineurs, évidemment, la charge émotionnelle est d'autant plus grande. Vous proposez la formulation suivante : « les principes [concernant la sédation profonde et continue] sont applicables aux personnes mineures quelle que soit la demande exprimée par les titulaires de l'autorité parentale », c'est-à-dire, la plupart du temps, les parents eux-mêmes. Je la trouve vraiment d'une inhumanité absolue ! Qu'il y ait des situations terriblement douloureuses où des parents ne se résolvent pas à l'issue fatale, nous pouvons le comprendre mais, tel qu'il est formulé, je souhaite, mes chers collègues, que nous n'adoptions pas cet amendement.