Je ne le dis pas méchamment : nous avons du mal à avoir des psychologues dans nos établissements. Il arrive même que les résidents évoquent leur fin de vie avec les soignants ; sentant qu'elle va partir, une personne peut se confier spontanément sur ce qu'elle souhaite ou ce dont elle a besoin.
Dans le dossier d'entrée figure la question de la réanimation – déjà horrible à poser. Ce n'est pas le moment d'en rajouter ! Préciser dans la loi qu'il faut aborder la fin de vie plus tard, – comme nous le faisons déjà –, pourquoi pas, mais surtout pas à ce moment-là, déjà très difficile tant pour le résident et sa famille que pour le soignant chargé de l'accueil.