Ce rapport est le reflet du travail de qualité réalisé par la commission d'enquête ces six derniers mois. Il dresse un constat qui, me semble-t-il, nous réunira : la qualité de l'accueil en crèche doit être améliorée ; les parents doivent pouvoir confier sereinement leurs enfants à ces établissements, et ainsi s'épanouir dans leur parcours professionnel.
Une crèche n'est pas une garderie chargée de faire patienter les enfants jusqu'à ce que leurs parents reviennent du travail. Les 1 000 premiers jours sont déterminants pour l'avenir de l'enfant. Son mode de garde doit être sécurisant sur le plan physique et émotionnel, mais doit aussi favoriser le développement et l'éveil. Malgré le dévouement des professionnels – en très grande majorité des femmes –, la qualité de l'accueil n'est pas à la hauteur des attentes des parents ni des préconisations scientifiques.
Si certaines recommandations du rapport n'emportent pas le consensus, d'autres, comme l'instauration d'une carte professionnelle et l'abaissement du taux d'encadrement, feront, je le crois, l'unanimité. D'autres encore méritent d'être approfondies et discutées. Le rapport constitue un socle sur lequel nous pouvons nous appuyer pour améliorer l'accueil des enfants. Il apporte une réponse complète et ambitieuse à une inquiétude globale. Le groupe Renaissance est donc favorable à sa publication, dans l'intérêt du débat.