Pour clore sur les aspects de sobriété foncière et d'artificialisation des sols, soit une problématique très importante que nous souhaitons accompagner en cohérence avec les objectifs législatifs nationaux, je rappelle que le projet autoroutier, en tant que priorité nationale reprise dans la loi d'orientation des mobilités, a été mutualisé dans une assiette nationale assortie de quotas répondant à l'objectif de zéro artificialisation nette des sols. Cet élément est important et d'ailleurs traité par le comité de développement, en lien avec l'ensemble des élus ayant participé à la démarche. Au demeurant, un atelier urbanisme était spécifiquement consacré à cette problématique grâce à l'appui d'un bureau d'études.
Le principal apport de cette démarche d'animation du projet de territoire a été de faire véritablement prendre conscience aux élus et aux acteurs locaux de la nécessité de piloter leurs aménagements à l'aune de cette exigence de souveraineté foncière. Un certain nombre de principes d'action ont ainsi été établis dans le projet de territoire dont je rappelle qu'il n'est pas un document prescriptif. Il n'existe pas de chiffrage précis ni de zonage précis dans la feuille de route de développement territorial. En revanche, ce document définit les bases de la méthodologie à appliquer. Ces différentes réflexions et autres indicateurs sont ensuite envoyés au Scot, lequel sera véritablement le document programmatique et prescriptif en matière d'artificialisation des sols. C'est vraiment un sujet assez emblématique de notre démarche et lors de cet atelier territorial, nous avons entrepris de poser les bases des grands principes d'action pour l'aménagement futur du Sud du Tarn.