J'ai pris note qu'il faut distinguer la production – pour EDF – et la distribution – pour les deux opérateurs.
J'ai vécu, en tant que maire d'une commune des Landes, une crise climatique majeure : la tempête Klaus de 2009. Celle-ci a démontré à quel point il est difficile de conserver un accès à ce que les populations considèrent comme vital. Les fils électriques et les fils de cuivre étaient à terre ; plus aucune route n'était praticable en raison des chutes d'arbres. Heureusement, les tronçonneuses n'étaient pas électriques et nous avons rapidement reçu des groupes électrogènes.
Cette crise, comme d'autres, a fait l'objet d'un Retex, qui a inspiré une organisation et des plans de sauvegarde, prévoyant notamment que chaque maire dispose d'un téléphone fonctionnant sur le réseau hertzien. Lors de cette crise, des communes ont été isolées pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
Un tel choc climatique donne une idée de ce qui pourrait arriver en cas de choc guerrier ou sécuritaire majeur. Vous avez parlé de mode dégradé socialement acceptable. Quel est le mode dégradé vital minimal nécessaire au fonctionnement d'un pays, d'une région ou d'un territoire subissant une attaque particulière ?
Les exercices associent-ils tous les acteurs des crises, le fonctionnement en silos étant inefficace ? Y a-t-il des freins, réglementaires ou dus au manque d'articulation entre processus ? Si oui, comment les lever ?
De quelle surveillance particulière les câbles sous-marins font-ils l'objet ? Les accidents sont-ils fréquents ? Quel est leur impact sur l'activité des pays concernés ?