J'ai visité, en Estonie, une entreprise qui construit des miroirs parfaits de systèmes d'information, ce qui permet de réaliser des exercices dans des situations aussi réalistes que possible.
Lors d'un exercice, l'équivalent estonien de l'Anssi est allé jusqu'à simuler le black-out d'un centre de production d'électricité. Les salariés n'avaient pas été informés. Les agents de cybersécurité sont donc intervenus dans une situation de tension extrême, le désordre s'ajoutant au choc des cultures pour provoquer des conflits entre agents et salariés. Le Retex a démontré l'importance du facteur humain. Il a notamment démontré que certains réflexes allant de soi dans le cadre d'une simulation ne sont pas automatiques en cas de crise véritable.
Quel est le niveau de réalisme de vos exercices ? Allez-vous aussi loin que les Estoniens, qui ont l'expérience des attaques russes ? Si tel n'est pas le cas, pourquoi ? Quel est le Retex de vos exercices ?