Les centrales nucléaires sont conçues pour résister à des agressions d'origine naturelle, accidentelle et malveillante. Cette résistance, prévue dès la conception, est assurée pour tous les bâtiments-réacteurs, piscines de stockage comprises.
Nous faisons régulièrement évoluer le niveau de sûreté des bâtiments en fonction du contexte. Après Fukushima, les centrales ont été mises à niveau pour tenir compte d'événements externes qui n'ont pas été prévus lors de leur conception.
Nos sites ont connu plusieurs intrusions de Greenpeace, qui nous prévient toujours à l'avance. La réponse d'EDF et des pouvoirs publics, qui assurent la protection permanente des sites nucléaires grâce aux pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG), est proportionnée à l'intrusion. Aucune n'a franchi la première barrière de protection et n'a duré plus de dix minutes.
EDF condamne ces intrusions, qui peuvent mettre des vies en péril. Maîtriser une situation tendue, dans le noir qui plus est, n'est pas évident. Quinze militants de Greenpeace font l'objet d'une plainte d'EDF et sont et en attente de jugement.
Les PSPG rassemblent mille gendarmes, disponibles en permanence. Nos équipes de sécurité et de protection, qui sont présentes en permanence sur nos sites, travaillent en coordination avec eux et avec les pouvoirs publics. Par ailleurs, la direction générale de l'aviation civile (DGAC) surveille l'espace aérien et mobilise des moyens en cas de transgression de la loi, qui dispose que l'espace aérien, dans un rayon de cinq kilomètres autour d'un site nucléaire, est constamment surveillé et interdit de survol.