Le projet JO, continuité d'activité, risques et interfaces (Jocari) est piloté par la direction des risques d'EDF. Il vise à s'assurer que les organisations permettant de garantir la continuité d'activité pendant les JOP sont prêtes et que nous serons en capacité de traiter des événements exceptionnels tels que des intrusions et des actes de malveillance. Par ailleurs, EDF, comme RTE et Enedis, est sponsor et fournisseur officiel des JOP.
Notre première préoccupation est la proximité de certains de nos sites stratégiques et du village olympique. Les plans de sécurisation des sites olympiques sont organisés en trois cercles concentriques. Le premier est sous la responsabilité directe du Cojop, les deux autres sont sous la responsabilité des préfectures ; tous incluent des contraintes d'accès.
Certaines de nos activités vitales se trouvent à la limite du premier cercle et du deuxième. Nous avons prévu de les déplacer à l'extérieur des trois cercles. Il s'agit notamment de la gestion de l'équilibre entre l'offre et la demande, d'EDF Trading et de certaines activités d'astreinte pour les crises nucléaires.
S'agissant de la cybersécurité, les systèmes industriels de nos sites sont déconnectés et indépendants des systèmes de gestion. Ils ne sont pas connectés à des systèmes externes. Leur mise à jour exige une intervention sur place et fait l'objet de procédures très strictes. Nos moyens de production sont à l'abri des menaces cyber.
Nous prévoyons de subir des attaques sérieuses sur nos systèmes d'information en tant qu'opérateur sans doute d'importance vitale. Leur nombre a d'ores et déjà augmenté à l'approche des JOP. Nous en subissons plusieurs milliers chaque année. Nous les avons toujours repoussées, ce qui n'entame en rien notre humilité. La gouvernance du dispositif cyber à partir d'un centre de sécurisation opérationnelle unique en assure la sécurité.