Je défends bien volontiers cet amendement de Vincent Descœur, un élu du Cantal, département qui attend le déploiement de soins palliatifs. Il propose que la stratégie que vous étalez sur dix ans soit mise en place en six ans, car il y a urgence. Se projeter sur dix ans revient à dire à un certain nombre de personnes qui auront besoin de soins palliatifs qu'elles n'y auront pas accès, comme c'est le cas pour la moitié d'entre elles aujourd'hui.
Avec le vieillissement de la population et l'apparition de pathologies, les besoins vont croître. Comment y répondre s'il faut attendre dix ans ? Si on veut garantir un accès à tous et partout, il faut fixer une période plus courte.