Les textes de loi finissent par être totalement illisibles. J'ai proposé un amendement de cohérence, pour la bonne tenue du texte, qui vise simplement à substituer l'expression « soins palliatifs et d'accompagnement » à l'expression « soins d'accompagnement », conformément à la rédaction de l'article 1er . Mais si l'on ne veut pas être cohérent, ce n'est pas grave !
J'entends parler d'une programmation sur trois ans. Je veux bien qu'on prenne des postures en veux-tu en voilà, mais est-il bien raisonnable de programmer sur trois ans un développement des soins palliatifs qui requiert de former des médecins, des infirmiers et des aides-soignants ? Il ne s'agit pas seulement de financer des lits ou des murs, il faut aussi prévoir les ressources humaines ! Cela ne sert à rien de prendre des mesures aussi ambitieuses et d'y consacrer 1 milliard d'euros sur trois ans. Ensuite, nos concitoyens viendront nous reprocher de ne pas avoir réussi, alors même que nous savions que c'était impossible !
Essayons de faire des lois qui permettent d'affirmer qu'on fait ce qu'on a dit. Ne visons pas l'irréalisable !