Ce que je trouve intéressant, à l'occasion de l'amendement de M. Bentz sur la dignité des soignants, c'est la question qui nous est posée sur le rôle de ces derniers, et sur le contrat de confiance qui peut exister entre eux et les patients. Dans la manière de considérer la personne malade, selon une approche globale et en respectant sa dignité, se pose la question du sens et de la considération portée aux soignants. Pour eux, cela fait sens. La manière dont nous légiférerons peut avoir des conséquences sur leur vocation et le sens de celle-ci.
Cet amendement me permet de percevoir que ce questionnement existe chez les soignants. Il est intéressant de le relayer dans cet hémicycle car nous devons prendre en considération leurs interrogations sur le sens de leur métier, sur la portée des soins, sur la relation entre eux et les patients. On voit bien que nous devons avoir au cœur, en permanence, la dignité de la personne.