Il vise à préciser que les personnes malades ont un accès équitable aux soins palliatifs et d'accompagnement « quels que soient l'âge, la pathologie ou la condition sociale ». Il s'agit de garantir cet accès aux plus précaires. On le sait, les 10 % les plus pauvres renoncent trois fois plus aux soins que le reste de la population ; rapportées à leur revenu, les dépenses de santé sont pour eux bien plus importantes que pour les autres ; les frais de complémentaire santé ou de mutuelle, notamment, peuvent être insoutenables.
Cela peut paraître un détail, mais il est indispensable d'inscrire dans la loi que l'accès aux soins palliatifs est garanti sans aucune distinction, notamment de condition sociale. Il faut indiquer à nos concitoyens que ce droit leur sera reconnu quelle que soit leur situation.