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Intervention de Frédéric Valletoux

Séance en hémicycle du mardi 28 mai 2024 à 15h00
Questions au gouvernement — Assises de la pédiatrie

Frédéric Valletoux, ministre délégué chargé de la santé et de la prévention :

Votre question porte sur la feuille de route pour la pédiatrie et la santé de l'enfant présentée il y a quelques jours, au terme des travaux, nourris et denses, menés par Adrien Taquet et le professeur Christèle Gras-Le Guen, qui ont abouti à de nombreuses propositions, dont quatre-vingts ont été retenues et présentées vendredi dernier.

Cette feuille de route prévoit une réponse structurelle, pluridisciplinaire et transversale mais aussi volontariste car telle est l'approche nouvelle que nous souhaitons avoir s'agissant de la pédiatrie et de l'accompagnement des enfants en matière de santé.

Concrètement, le volet prévention se traduira, entre autres, parmi les quatre-vingts mesures, par un dépistage en école maternelle pour tous les enfants d'ici à 2027, la création d'un nouvel examen obligatoire à 6 ans – âge auquel on peut repérer certaines pathologies –, l'accès direct aux orthophonistes et la généralisation du traitement préventif contre la bronchiolite.

En outre, le rôle de la protection maternelle et infantile sera consolidé autour d'objectifs de santé publique, avec de nouveaux moyens dédiés. La santé à l'école, sur laquelle vous m'interrogez, sera également renforcée grâce à l'introduction d'une certaine souplesse. Ainsi, nous autoriserons les médecins de l'éducation nationale à exercer en libéral et à l'hôpital afin que l'école attire davantage de médecins.

Parallèlement, nous améliorerons la prise en charge sanitaire des jeunes en revalorisant les tarifs de séjour en pédiatrie – ce qui a déjà été permis par un arbitrage du Premier ministre en début d'année –, en faisant progresser le taux d'équipement en réanimation néonatale mais aussi en formant plus de pédiatres, d'orthophonistes et de puéricultrices, ce qui passera par la reconnaissance de nouvelles compétences, avec par exemple le passage en pratique avancée des infirmières puéricultrices.

S'agissant de la santé mentale, nous allons refondre le dispositif Mon soutien psy – comme l'a indiqué le Premier ministre dans sa feuille de route – afin de l'ouvrir et de le rendre plus facilement accessible aux jeunes.

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