Nous sommes nombreux dans cet hémicycle à avoir été maires ou présidents d'établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Nous savons que nos compatriotes ont entendu beaucoup de promesses, de quelque bord politique qu'elles proviennent : un généraliste pour tous, un accès aux services d'urgence à trente minutes ou moins. Elles ne se sont pas concrétisées. Je suis bien placé pour le savoir, car sur mon territoire, un service d'urgence a fermé faute de combattants au mois de juin 2023, à la suite de l'application de la loi du 19 mai 2023 portant amélioration de l'accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé, dite loi Rist. Rappelons qu'il reste 800 postes d'urgentistes à pourvoir dans notre pays.
Dans ces conditions, si nous voulons nous assurer de la confiance de nos concitoyens avec ce projet de loi, il importe de remplacer le mot « renforcer » par le mot « garantir » dans le titre Ier . J'approuve donc les amendements allant en ce sens.