Il s'agit encore d'une demande de rapport. Nous aurions préféré que cette mesure de bon sens soit proposée sous la forme d'un amendement, mais le risque d'irrecevabilité était trop important. L'article 1er de cette proposition de loi proposait d'allonger le congé maternité, conformément à une revendication de nombreuses mères isolées qui, seules avec leur enfant, ont besoin de plus de temps – je n'ose utiliser le terme de « répit » à propos du congé de maternité.
Améliorer les congés pour enfant malade est une évidence car, lorsqu'on est seule et qu'on a un enfant malade, il n'y a pas d'autres options que de s'arrêter pour s'occuper de lui. Il est aberrant que le nombre de jours de congé dont on peut disposer dans l'année pour s'occuper d'un enfant malade, déjà ridicule, soit le même si l'on est en couple – c'est-à-dire si deux personnes sont susceptibles de s'arrêter – ou seule. Il faut au moins que cette question soit étudiée par un rapport et qu'elle ne soit pas éludée dans le cadre de la mission gouvernementale, car l'obligation de s'occuper d'un enfant malade fait de toute évidence partie des charges supplémentaires qui rendent plus difficile la conciliation entre l'emploi et la vie familiale pour les mères isolées, qui sont donc plus susceptibles de plonger dans la précarité.