Je tiens à soutenir particulièrement cet amendement. La question est de savoir non pas si l'on peut être disruptif ou agile, mais si nous tenons à nos principes féministes et à des principes de bon sens touchant à la parentalité et à l'émancipation des femmes, notamment des mères de famille. Il y a là une vraie question. Maintenir cette aide pendant trois mois avant de considérer que la situation est stabilisée revient à supposer que le nouveau conjoint ou la nouvelle partenaire veuille s'impliquer dans la parentalité. Cette réflexion est figée dans une société qui n'est plus celle que vous pensez qu'elle est. La parentalité et les familles ont changé – ça bouge, c'est évolutif. Je ne vois donc pas pourquoi nous nous acharnerions à maintenir la conjugalisation de l'ASF alors que cela ne correspond plus à la réalité des familles. Si on déconjugalise et que l'on dit que les femmes ne sont pas dépendantes de leur partenaire, il faut aller jusqu'au bout de ce principe et l'appliquer aux familles monoparentales.