Il s'agit là encore d'un sujet d'étude pour nous, et nous l'avons d'ailleurs bien entendu, notamment de la part de l'association Mama Bears, portée par Nathalie Moysan. Nous devons proposer des approches disruptives, compte tenu notamment de tout ce qu'implique le maintien des aides lorsque la personne se remet en couple. J'ai suggéré au ministère compétent de travailler sur une sortie progressive de ce statut, avec un accompagnement dans la durée jusqu'à ce que les parents isolés soient finalement stabilisés dans leur nouvelle situation et cessent de percevoir ce soutien.
À titre indicatif, d'après les calculs du ministère du budget, le maintien de cette aide pendant trois mois après la remise en couple officielle coûterait 60 millions d'euros, et 250 millions pour douze mois. Ce n'est pourtant pas parce que ça coûte cher qu'il ne faut pas le faire, car cette charge financière aurait un impact sociétal en évitant les ruptures entre différentes catégories de français.