Ce que vise l'amendement de la rapporteure n'est pas seulement la fin de vie au sens de ce texte. Pour avoir échangé avec elle et avec beaucoup d'entre vous, je sais que vous avez tous rencontré des associations, par exemple Empreintes, qui intervient dans le domaine de la confrontation des jeunes avec le deuil. Il s'agit de savoir comment la notion de la mort peut être évoquée, notamment avec des enfants, qu'il s'agisse ou non d'aide à mourir. J'ignore si l'instauration d'une journée nationale sur ce thème est la bonne solution, mais il faut se demander comment aborder le sujet de la mort avec les plus jeunes d'entre nous. Cette question a été souvent évoquée au cours des consultations que nous avons menées pour la préparation de ce texte.