Cet observatoire pourrait satisfaire un réel besoin d'informations en répondant à deux questions : qui et où.
Il pourrait ainsi dresser des profils types de personnes qui vont recourir à l'aide à mourir, ou ne pas y arriver, ou déposer une demande sans aller jusqu'au bout, etc. L'importance de cette information ne vous aura pas échappé puisqu'elle a été au cœur de nos échanges des premiers jours, durant lesquels est apparu un manque criant de données, y compris sur les cas étrangers, pour lesquels il y a peu de remontées et pas de standardisation des résultats.
Il permettrait ensuite de comprendre les équilibres territoriaux, sachant qu'il existe des déséquilibres très prononcés en matière de soins palliatifs. Il est crucial d'avoir une vue du maillage territorial dans ce domaine. Les scientifiques pourraient alors venir nous éclairer, car observer, c'est faire bien plus qu'évaluer.