Les professionnels seront par définition volontaires, puisqu'ils se seront inscrits.
Le Gouvernement partage la préoccupation de garantir un accès effectif des patients aux professionnels de santé disposés à les accompagner dans l'aide à mourir. Plusieurs démarches sont prévues dans cette perspective, notamment l'obligation faite à tout professionnel faisant valoir sa clause de conscience de communiquer sans délai au patient le nom d'autres professionnels de santé. Le registre national concourt également à cet objectif, et il ne nous a pas semblé utile de le décliner au niveau local. Le choix a été fait d'en restreindre l'accès aux professionnels de santé afin de protéger la confidentialité et d'empêcher la diffusion de la liste – les données qu'elle contient pourraient en effet faire l'objet d'un mésusage. C'est la raison pour laquelle je suis défavorable à cet amendement.