La solution proposée par Mme Darrieussecq pour respecter la liberté de conscience des professionnels soulève une difficulté : elle revient à exiger d'eux une démarche préalable, alors même que nous nous efforçons de leur libérer du temps pour qu'ils le consacrent aux patients. Surtout, certains médecins pourtant disposés à participer ne se déclareront pas, ce qui limiterait les possibilités offertes aux patients. Enfin, les professionnels de santé seraient contraints de se prononcer in abstracto, ce qui fait fi des situations individuelles.
Pour toutes ces raisons, avis défavorable.