Docteur Moulias, je souhaite qu'aucun lieu ne soit a priori exclu de la pratique de l'aide active à mourir. Permettre que ce geste puisse être effectué là où la personne réside peut éviter d'ajouter du malheur.
Professeur Perrigault, vous avez exprimé votre satisfaction concernant la loi Claeys-Leonetti. Une mission d'évaluation récente a démontré que le recours à la sédation profonde et continue reste rare et inégalitaire. Quelles en sont, selon vous, les raisons ?
Docteur Mesnage, ne pensez-vous pas qu'il serait préférable de demander à celles et ceux qui souhaitent faire jouer la clause de conscience de se désinscrire du fichier de recensement des personnes acceptant de pratiquer l'aide à mourir ?