L'intention du groupe GDR semble louable, mais cette proposition de résolution soulève plusieurs problèmes.
La NUPES multiplie les demandes de commission d'enquête ; ce rythme effréné sature les ressources humaines de l'Assemblée nationale. Il faut s'interroger sur la pertinence et l'efficacité de ces multiples commissions : ne perd-on pas de vue les priorités législatives ?
En outre, limiter cette commission d'enquête aux départements d'outre-mer serait trop restrictif : l'indécence du logement social est une question nationale. On ne peut pas ignorer la réalité vécue par de nombreux citoyens de la métropole qui souffrent eux aussi de conditions de logement indignes. Il faut examiner les causes structurelles de ce phénomène dans le pays tout entier, et proposer des solutions applicables à l'ensemble de nos concitoyens ; seule cette approche globale permettra d'améliorer les conditions de vie des habitants des logements sociaux, dans les outre-mer comme en métropole.
Pour cela, une commission d'enquête ne me paraît pas la meilleure solution. Je rappelle ici la proposition de loi de Thibault Bazin portant mesures d'urgence pour remédier à la crise du logement. Il faut relancer la construction et la réhabilitation.